Les Bielles
Fiche signalétique :
De prime-abord on dirait une grosse loupe. A y regarder de plus près (!), on s'aperçoit que son poids et l'absence de lentille en fait un outil d'investigation aux piètres performances.
Sur une bielle, le gros trou c'est la tête et le petit trou c'est le pied. La bielle est en deux parties: le corps de la bielle et le chapeau (fixé par deux boulons).
Elles sont au nombre de quatre et vous ne pourrez les apercevoir qu'après avoir entièrement ouvert votre moteur.
Fig.1
A quoi servent les bielles ? C'est "le bras de la manivelle" comme sur les anciennes locomotives à vapeur.
La bielle est LA pièce qui transforme le mouvement linéaire en mouvement rotatif. Pour s'en convaincre il suffit d'observer le mouvement circulaire de la tête et le va et vient du pied (Fig.1)
La bielle encaisse les accélérations du piston et les transmet au vilo dans les phases d'explosion. Son deuxième rôle, est de transmettre l'inertie du vilbrequin au piston dans les phases de compression.
Fig. 2
Là aussi, on retrouve des coussinets (en rouge Fig.2) qui sont des petites pièces d'usure qui assurent la lubrification et le maintien.
Dans le pied de la bielle est emmanchée un coussinet-bague et dans la tête se trouvent deux demi-coussinets.C'est le genre de pièces qu'il faut impérativement changer lors de la refection du moteur.
La tête de la bielle vient se fixer sur le maneton du vilbrequin et son pied est maintenu par l'axe du piston. (Fig. 3).
Fig. 3
Pourquoi en changer ? - Si vous optez pour un vilbrequin "longue course" vous choisirez peut-être des bielles de longueur supérieure à celles d'origine, afin de modifier le rapport longueur de course / longueur des bielle influant sur le comportement moteur
- Si votre moteur est destiné à prendre de hauts régimes, il est logique de s'orienter vers des bielles plus résistantes.
- Pour la compétition, il en existe avec des profils et des matériaux différents, en titane avec un profil I ou H par exemple.
Fig.4